Qui sommes-nous ?

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audace53 les a rencontrés

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AUDACE53 est une association citoyenne de défense des intérêts des usagers des services de santé publique du nord Mayenne.

Elle s'est créée en septembre 2016 en défense de l'existence et de la pérennité du Centre Hospitalier du Nord-Mayenne et s'est rapidement intéressée à tous les sujets en relation avec la santé publique : désertification médicale, autonomie et dépendance des personnes âgées ou/et handicapées.

Elle intervient et lutte pour un égal accès aux soins pour tous, garanti par la Constitution du 27 octobre 1946 dans son préambule, et réaffirmé dans le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958.

Constituée par 35 personnes, selon les principes de la loi du 1er juillet 1901, elle réunit fin 2017 plus de 1 400 adhérents et est administrée par un bureau de 13 membres réélus ou nouvellement élus lors des assemblées générales statutaires qui se sont tenues à Mayenne, le 9 juin 2017, le 27 avril 2019 et le 24 juin 2022.

Adhérente à la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, elle est, à ce titre, reconnue comme représentative, et habilitée à défendre les intérêts des usagers partout où ils sont représentés. 

Au 14 octobre 2022, un de ses membres siège :

N.B. : Pour connaître la signification de chaque entité, cliquez sur le nom

Si AUDACE53 n'a ni la prétention, ni l'illusion de changer fondamentalement les choses dans ces instances, elle a fait le choix d'y siéger et d'y faire entendre la voix des usagers, trop souvent étouffée.

AUDACE53 entend se développer encore dans tout le nord-Mayenne et agir pour :

  • le maintien et la qualité des services au Centre Hospitalier du Nord-Mayenne,

  • la présence d'un réseau de santé de proximité,

  • l'existence de structures d'accueil pour les personnes, âgées ou non, en perte d'autonomie.

L'association s'est fait entendre à plusieurs reprises dans la rue en défilant avec plusieurs milliers de personnes appelées conjointement par l'association et par les organisations de salariés afin d'exiger la pérennité de l'hôpital public de Mayenne.

Cela l'a notamment amenée à rencontrer Jean Castex, alors Premier ministre, à Laval, en octobre 2022. 

L'association organise régulièrement des réunions publiques à Mayenne et dans les petites communes, au cours desquelles elle participe à la sensibilisation de la population aux problèmes d'organisation du système de santé, ainsi que lors de conférences-débats avec des intervenants nationaux.

Elle rencontre des associations de malades, et envisage avec elles des interventions communes pour la préservation et le développement des structures de santé publique.

Mayenne, le 13 septembre 2022

"Usagers" : quantité négligeable ou alibi démocratique ?

Première intitulé

Agréée par le ministère de la santé, reconnue "association d'intérêt général", AUDACE53 est habilitée à défendre les intérêts des usagers partout où la parole leur est donnée.

C'est ainsi qu'elle siège notamment au sein des Conseils de Surveillance des hôpitaux de Mayenne et de Villaines, ainsi que dans la Commission Des Usagers (CDU) des hôpitaux de Mayenne, Villaines, Ernée et Evron et dans celle du GHT au centre hospitalier de Laval. Ces instances, instituées par la loi, sont censées donner aux usagers le droit d'être informés des choix arrêtés, des orientations impulsées par les directions des centres hospitaliers. Elles garantissent notamment, pour ce qui est des Commissions Des Usagers, la possibilité non seulement d'information, mais aussi de recours face aux traitements individuels ou collectifs de situations médicales particulières. Avec la crise sanitaire que nous vivons depuis plusieurs années, nous sommes au cœur du sujet. Pourtant, l'information passe mal. Si des points sont tenus lors des réunions officielles, les usagers, comme les personnels, sont tenus à distance des évolutions entre les rencontres institutionnelles. C'est totalement anormal.
Entendons-nous bien : il ne s'agit pas pour nous de revendiquer une place qui n'est pas la nôtre. Aux soignants de soigner, aux décideurs de décider. En revanche, les usagers, premiers concernés par les choix opérés ont le droit inaliénable à être informés, voire consultés et d'être, pourquoi pas à l'occasion, force de proposition. Force est de constater qu'au CHNM, ce n'est pas le cas. Nous vivons la crise sanitaire actuelle, et particulièrement les difficultés aigües liées aux transmissions nosocomiales, à travers ce qui transparaît dans la presse. Comment l'accepter ? Considérer les usagers comme quantité négligeable, voire comme des interlocuteurs secondaires car "obligés", c'est de facto leur retirer leurs droits. Ce n'est pas acceptable. Nous publions ci-contre l'éditorial paru il y a déjà plusieurs mois mais qui reste totalement d'actualité sur le site de la coordination nationale à laquelle AUDACE53 est affiliée. On ne peut être plus au centre de nos préoccupations !

Vous avez dit « USAGERS » ?

Éditorial du 25.01.21

Le concept d'usager de l'hôpital public recouvre une réalité complexe. Les droits qui s'y rattachent varient selon l'approche que l'on peut en avoir.Une première approche conduit à considérer que l'usager s'apparente au malade. Qu'il s'agisse de qualité de la prise en charge, d'information du patient, de choix personnels, de dignité de la personne... elle débouche sur les droits individuels reconnus à la personne malade.Ces droits individuels peuvent être revendiqués et défendus dans un cadre collectif par les associations de patients.Dès lors que la personne malade, donc fragilisée et dépendante, peut ne pas être en mesure de s'assumer pleinement cette première approche de la notion d'usager doit être élargie à la famille, aux proches, aux représentants légaux.Une deuxième approche découle de l'article L6111-1 du Code de la Santé Publique qui précise que les établissements de santé ont pour mission d'assurer le diagnostic, la surveillance et le traitement des malades, des blessés et des femmes enceintes.Doit donc être considérée comme usager toute personne susceptible d'être prise en charge dans le cadre de cette mission.Le COVID 19 qui sévit actuellement sans considération de sexe, de nationalité, de religion ou de lieu apporte malheureusement la preuve que chacun d'entre nous est potentiellement usager.A la notion d'usager se rattachent des droits individuels qui vont immanquablement correspondre à des préoccupations collectives. La rapidité de la prise en charge pour un patient est une donnée individuelle. Elle se traduit par la question des temps d'accès au soin au niveau collectif.La qualité d'usager n'ayant rien à voir avec la nationalité, il convient sans doute de considérer que les droits des usagers, même défendus par des associations citoyennes, ne découlent pas de la citoyenneté mais de principes inscrits dans notre constitution et dont chacun est fondé à se prévaloir. C'est le cas notamment de l'égalité d'accès aux soins.Cela devrait conduire les autorités qui ont inscrits ces principes dans le marbre et sont garantes de leur application à reconnaître le rôle des associations d'usagers et à favoriser leur expression en leur accordant la place qu'elles méritent.Depuis les lois BACHELOT, TOURAINE, MA SANTE 2022 c'est loin d'être le cas.Les carences de l'hôpital public constatées lors de la crise du Covid et la progression de la désertification médicale en ville comme à l'hôpital témoignent du mépris dans lequel ces associations sont tenues.

Rolland VACHON,

membre du CA de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités à laquelle AUDACE53 est affiliée.

Il y a URGENCE 

à défendre notre système de santé

Comment un hôpital neuf, qui concerne un bassin de population de 100 000 personnes, qui emploie plus de 1 150 salariés... Comment un tel hôpital peut-il voir ses moyens réduits, des lits fermés, des services menacés, des emplois supprimés ?

C'est la question que se posent des citoyens de tous horizons, simples patients ou usagers potentiels de cet établissement, depuis que des décisions guidées par une logique uniquement comptable ont été unilatéralement arrêtées au printemps 2016.

Organisés à 35 en association loi 1901 le 16 septembre 2016, ils sont fin 2017 plus de 1 400 à exiger qu'on donne à leur hôpital les moyens qui lui sont dus. Hors de question d'accepter que la maternité et/ou la chirurgie fonctionnent en pointillés, au hasard des vacations de médecins, et finissent un jour par fermer définitivement !

Et leurs interrogations, et leurs exigences, ne s'arrêtent pas là :

Comment empêcher qu'on ferme certains EHPAD de moins de 80 lits comme la décision de l'ARS de ne plus en financer les travaux a poussé le président du Conseil Départemental à l'annoncer ?

Comment lutter contre le désert médical qui est en train de s'installer dans le nord-Mayenne ? Peut-on se résoudre à l'absence de médecins, notamment de généralistes, dans des zones de plus en plus étendues, et accepter que plus de 10 000 mayennais n'aient plus de médecin référent ?

Autant de questions qui nécessitent réflexion et ...actions de la part des citoyens qui en ont assez des décisions arrêtées dans leur dos alors qu'elles les concernent au premier chef.

Membre de la Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, AUDACE53 est agréée par le ministère de la santé et est à ce titre reconnue représentative des usagers et apte à siégerdans toutes les instances institutionnelles.